Les couvertures du Carré DELOS sont carrées, d’une seule pièce, sans couture. Elles présentent des visuels tout à fait inédits puisqu’elles reproduisent des œuvres d’artistes de toutes époques, de tous univers, de tous styles. Les thèmes sont divers et variés. Les couleurs, pastels ou toniques, offrent une palette riche.
Chacun pourra trouver le parapluie qui lui correspond et qui lui ressemble dans cette gamme unique, originale et élégante, évoluant en permanence.
Les impressions sont faites par sublimation. Par cette technique, les encres amenées à haute température, se transforment en vapeur, et pénètrent les fibres du tissu, en profondeur. Les couleurs sont intenses, brillantes, inaltérables.
Porter un Carré Delos, c’est égayer les jours de pluie, chasser la grisaille, transformer la rue en galerie d’art !
Alain BAR est né en 1947 à Albertville en Savoie où il vit actuellement. Il acquiert sa formation de graveur à l'Ecole des Beaux-Arts de Valence. Après le geste sportif, principale source d'inspiration, il cherche à capter le geste musical, dans l'univers particulier du jazz et notamment à travers un instrument privilégié : La contrebasse. Puissance du trait et chaleur des teintes s'harmonisent dans des œuvres sobres, denses, empreintes de vitalité. Les inclusions de textes ou de fragments musicaux contribuent à l'équilibre des gravures et à leur aboutissement. "Son goût du signe et de la texture lui permet de jouer des formes nouvelles, pleines et courbes déliées, de la contrebasse. Les lignes du dessin mettent en place le jeu du rythme, les variations entre l'instrument et la perspective, dans leurs rapports instantanés." "Des postures des arts martiaux ou des instruments et musiciens de jazz, il retient les ondes et les découpes des traits, le souffle des lignes qui organisent une variation continue du geste saisi pour lui-même." Jean RAMALLO.
Originaire de Lorraine, Patrick Schouler y passe son enfance, et son adolescence, dernier de 4 enfants, il bénéficie de la (bonne), influence de son frère et de ses sœurs impliquées dans l’art et la création.
Les études terminées, il mène parallèlement une vie professionnelle et artistique, partageant son temps entre le Cantal et la Bretagne. Nombreuses expositions de peinture, (huiles et acryliques) en France et à l’étranger.
Dans les années 90, installation à Aurillac pour raisons familiales, exerce une activité de graphiste et de photographe au sein de diverses structures.
En 2004 ouverture d’un espace de vente et de création à Conques en Rouergue, en Aveyron.
Depuis 2012 réside à Conques, et installe un atelier de peinture, ses créations textiles (Parapluies, foulards, sacs) portent la marque Artitudes.
Marie BAZIN est une artiste peintre, collagiste et multi-pistes. L’esprit libre et joyeux, elle chemine de toile en toile depuis 2004. Peinture, collage, mais aussi sculptures de papier, monotype, rien n’arrête cette artiste curieuse et insatiable, dont l’univers n’est que le reflet de son langage intérieur. Sans référence à un modèle, elle construit la toile comme on raconte une histoire.
« La technique je l'ai cherchée, travaillée, affinée au fil du temps et je la laisse suivre son cours. Elle évolue, ne demande qu'à se transformer. J'invite le "regardeur" à passer de l'autre côté, derrière le hublot coloré et vibrant, là où se cachent les profondeurs de l'âme humaine, les joies, les peines, les interrogations, et certains "voyageurs des toiles" y trouvent même des réponses ! Libre à chacun de s'y perdre, ou de s'y retrouver. »
Marie Bazin est née à Roubaix, mais est Corrézienne d'adoption depuis une trentaine d'années. Vous pouvez la rencontrer toute l'année à Meyssac où elle vous accueille dans sa petite et chaleureuse galerie. Retrouvez toutes les infos sur son site : https://www.mariebazin.com
Gérard Baudoin est un peintre, écrivain et journaliste malouin. Né en janvier 1953 à Dijon, il a exercé plusieurs métiers avant de peindre ses humoristiques bigoudènes politiquement incorrectes. Il les met en scène partout, dans des activités ou des tenues décalées.
[« En fait, elles font ce que l'on n'attend pas qu'elles fassent. Elles sont là où elles ne devraient pas se trouver. Elles critiquent beaucoup, ont la dent dure. Elles sont le contraire de Bécassine, l'archétype de la servitude volontaire »…
« Je cherchais des personnages décalés faciles à peindre et en noir et blanc, explique Gérard Baudouin. C'est comme cela qu'un beau jour l'idée de croquer des Bigoudènes est venue. Peut-être aussi en réminiscence d'une mère bretonnante, trégoroise, à défaut d'être bigoudène »] Extrait, Le Télégramme, Aout 2012
Retrouvez Gérard Baudouin dans son Atelier Galerie, rue Sainte Catherine à Saint Malo
Artiste Peintre contemporain, Sandra BENIELLI est autodidacte.
Attirée par les Arts graphiques dès son plus jeune âge, c’est à l’âge adulte qu’elle « se lance » dans la peinture.
Inspirée par l’art moderne, ses premières toiles sont des compositions abstraites dans lesquelles, elle exprime, déjà, son goût pour la symétrie des formes et l’harmonie des couleurs.
Créatrice dans l’âme, sans cesse à la recherche de nouveaux tons à maîtriser, de nouvelles formes à apprivoiser et de nouveaux supports à exploiter, c’est tout naturellement, qu’elle contacte en 2008, les Faïenceries et Emaux de Longwy pour leur proposer de créer une collection.
Séduit par l’originalité de son graphisme et la richesse de ses couleurs, Arnold KOSTKA, PDG des Faïenceries et Emaux de Longwy, lui donne « carte blanche ».
De cette collaboration, naîtra en 2009 « SANGARé » : un univers coloré, rempli d’animaux stylisés, dissimulés dans des traits enchevêtrés où lions, taureaux, gazelles et oiseaux exotiques animent cette première collection.
En 2011, Sandra BENIELLI s’inspire de ses nouvelles toiles ayant pour thème « Mon jardin divers » pour créer « TOURBILLON » sa deuxième collection pour les Emaux de Longwy.
Elle nous dévoile sa vision artistique de ce que serait un jardin « sauvage » coloré, formé de bulbes et bourgeons entrelacés qui fleurissent, à l’abri des regards, et libèrent de magnifiques fleurs noires stylisées.
Début 2011, sa collaboration avec M. DELOS aboutit à la création d’un parapluie artistique ayant pour « visuel » un de ses tableaux préférés : Farandole
Sandra BENELLI vit et travaille en Corse ; de sa passion pour la peinture, elle a fait son métier.
Sa Galerie d’art en ligne est l’aboutissement d’un projet qui lui permet de réunir et de montrer l’ensemble de ses créations artistiques.
Inspirée par sa mère aux multiples talents, Sylvie Cambet découvre l’univers de la création et du textile avec la couture et le tricot, qui ont joué un rôle important dans sa progression artistique. Devenue experte, elle crée de nombreuses pièces mêlant tricot et tissus.
Après avoir découvert le monde de la teinture naturelle, elle expérimente différentes techniques d’impression sur tissu et papier, monotypes, dessin et linogravure.
Son travail laisse une très large part à la nature, nourrissant sa créativité à cette source généreuse et récoltant feuilles et fleurs dans son propre jardin ou dans la campagne environnante. Enchantée par ce monde de couleurs et de senteurs aux possibilités infinies, elle traduit cette magie dans des créations harmonieuses et originales.
Savoyarde d'origine, elle est installée près d'Issigeac, en Dordogne, après un long passage inspirant en Bretagne.
Plus de détails sur son travail et son atelier sur www.coloraturacreations.com
Christiane CASENEUVE garde de ses études de peintre, graveur et sculpteur aux beaux-arts de Paris, une connaissance du dessin, du mariage des couleurs, et une maîtrise des perspectives qui lui permettent d’explorer toutes les formes de l’art pictural, de l’aquarelle à l’huile, du portrait à l’abstrait… De sa vie nomade aux soleils d’Afrique et de Corse, elle a rapporté les couleurs, les pigments naturels, son goût pour les techniques mixtes, mêlant papier "fait maison", collages, peintures et gravures… Christiane CASENEUVE a l’âme bohême : elle voyage en peinture, elle découvre, elle s’essaye, elle imagine, elle s’enthousiasme ! Discrète, avec pudeur, elle nous laissera découvrir son atelier à Aurillac, toutes les images, tous les visages qui peuplent son œuvre, comme des rêves d’enfants qui défileraient sur l’écran blanc du temps qui passe toujours heureux : Un vrai petit moment de bonheur !
Paul Cézanne naît en 1839 à Aix-en-Provence dans une famille très aisée. Il fréquente dès 1862 l’Académie Suisse où il étudie et copie avec un grand intérêt les œuvres de Delacroix, Courbet, Rubens ou Vélasquez. Il passe beaucoup de temps au Louvre et voit régulièrement son ami Emile Zola, qu’il connaît depuis le collège. Ayant trouvé sa vocation, Cézanne peint alors ses premières toiles dans lesquelles transparaissent une inspiration romantique et un goût pour les allégories. Il s ‘essaie, au travers de natures mortes, à une peinture plus proche du réalisme.
Après avoir vécu entre Paris et Aix-en-Provence, il s’installe en 1872 à Auvers-sur-Oise. Aidé de son ami Pissarro, il y développe sa technique et compose ses premières peintures impressionnistes. Il s’attache alors à saisir la fugacité de scènes rurales, par petites touches de couleur et travaille en extérieur. Mais il subit l’incompréhension du public et choisit de rompre avec le milieu impressionniste parisien et repart pour sa Provence natale.
Entre 1880 et 1890 il peint plusieurs centaines de tableaux, dont plus de 80 représentations de la montagne Sainte-Victoire. Il s’éloigne de la technique impressionniste par sa recherche de synthèse des formes. Il essaie d’en capter l’essence et laisse apparaître leur trame géométrique. De plus, il sculpte la matière en posant sur sa toile des touches de peinture dont le relief et la direction sont puissamment évocateurs du volume du sujet représenté.
Suite à ses échecs antérieurs, Cézanne expose peu. Cependant, en 1895, le marchand d’art Ambroise Vollard organise une exposition qui lui est consacrée, rassemblant 150 de ses œuvres. Dès lors, de nombreux salons exposent ses tableaux et sa réputation ne cesse de s’accroître. Cézanne devient alors une source d’inspiration pour les jeunes artistes. Il sera également par la suite reconnu comme étant à l’avant-garde du mouvement cubiste.
Née à Rouen en 1964, Nathalie CHAMBON, vit à Aurillac depuis les années 70 et y est actuellement professeur d’Arts Plastiques. Entrée à l’Université d’Arts Plastiques Paris 1 / Sorbonne en 1982, elle va y acquérir une solide formation de plasticienne et un goût certain pour l’Expressionnisme Abstrait américain. En 1994 - 95, après diverses expositions, elle expose personnellement à la Galerie Européenne de BOSTON (USA). Nathalie CHAMBON procède sans aucune idée préalable, sans aucun croquis préparatoire, selon son impulsion immédiate, par de larges gestes totalement libres. Frottages, marouflages, coulures, projections, s’organisent dans des constructions remarquablement équilibrées, à l’harmonie contrastée. C’est dans la relation immédiate entre l’état d’âme du peintre, le geste créateur, et le résultat pictural que se trouve toute la puissance de cette peinture. L’absence d’idée avant l’exécution la libère de la soumission aux rythmes ordinaires de la pensée, aux formes déjà existantes ou apprises, et permet donc aux sentiments les plus profonds de se frayer une voie directe vers la manifestation visible.
Jeune artiste cantalienne, Marie Charmes est peintre sur toile et porcelaine. Elle met en scène une palette de petites bonnes femmes au regard de biais, aux lèvres vermillon de geisha, au teint pâle et aux joues fardées. Les femmes sont son thème de prédilection.
La peinture c’est sa passion. Inspirée par la féminité des toiles de Klimt et par la couleur de celles de Miro, elle travaille à l’acrylique et au pinceau. « Je ne sais pas dessiner. Du coup, je schématise » avoue-t-elle. Elle aime la couleur « J’aime qu’il y ait énormément de couleur. Il faut que ça pétille ».
Marie Charmes a récemment été repérée et cotée par le guide Drouot. Une reconnaissance internationale exceptionnelle et honorifique dans le milieu artistique !... Grâce à son blog « noisette.over-blog.com » sa clientèle se situe même désormais hors France : Suisse, Angleterre, Finlande, Etats Unis, Russie…
Fils d'émigrés portugais installés en Dordogne, près de Sarlat, Fernando Costa nait en 1970. Après avoir été stewart de 1991 à 1993, puis au service de la première chaine mondiale de palaces de 1994 à 1997, il quitte le monde de l'hôtellerie pour se consacrer à la création artistique. Il est actuellement installé à Gignac dans le Lot.
Ce sculpteur branché connait aujourd'hui le succès dans le monde entier. Anticonformiste, il taille en pièce la signalisation. Ni tout à fait sculpteur, ni tout à fait peintre, cet admirateur de César, passionné d'art contemporain, travaille avec des matériaux de récupération mis au rebut auxquels il redonne une deuxième vie : les plaques émaillées des panneaux de signalisation routière, des plaques de rue, de
Métro, de chantier…
Avec ces matériaux, il a commencé par créer une ligne de mobilier design. Il poursuit ensuite dans la voie de la déstructuration en créant des tableaux. Il a exposé sur tout le territoire français, mais aussi à Londres, Bruxelles, Genève, Madrid, New York, Pékin…
www.atelier-costa.com
Lorsqu’il réalise ce pastel, Degas, souffrant depuis plusieurs années d’une maladie des yeux, est presque aveugle. Au fur et à mesure que sa cécité progressait, ses toiles se remplissaient de lumière. Le signe disparaissait petit à petit, et laissait place aux jaunes, oranges, roses et bleus qui s’emparaient des contours des figures et éclairaient l’espace de couleur.
Degas est à l’Opéra, derrière et devant le rideau, avant, pendant et après les répétitions, en train d’observer et de croquer instruments et musiciens, tutus et ballerines. Il les capture ensuite à travers le filtre de l’imagination et de la mémoire dans une série innombrable de dessins et d’esquisses, de pastels et de temperas, accumulant feuilles sur feuilles, calques sur calques, toiles sur toiles, pour arriver à l’essentiel : Fondre dans une sorte d’éternel jeu de la vérité, la réalité et la fiction.
Degas aime nous faire tourner autour des choses. Il se déplace pour avoir une vision en plongée ou en contre-plongée, pour apprendre à se souvenir de telle ou telle forme ou mouvement, avant qu’ils ne disparaissent. Il choisit tous les angles possibles sans jamais céder à la faiblesse de peindre directement.
« Toute œuvre de Degas est sérieuse. Si plaisant, si enjoué parût-il quelquefois, son crayon, son pastel, son pinceau ne s’abandonne jamais. La volonté domine. » Paul Valéry.
Regards sur la Peinture, Editions FABBRI, 1988.
Robert DELAUNAY est un peintre français abstrait. Avec sa femme Sonia, il est le fondateur et le principal artisan du mouvement orphique, branche du cubisme, mouvement d'avant-garde du début du XXème siècle. Son travail est basé sur l'agencement des couleurs.
Eduqué en milieu bourgeois, Robert DELAUNAY s'est vite opposé à ce style de vie, choisissant très tôt de se consacrer à l'art. A l'école il ne s'intéressait qu'au dessin et à l'histoire naturelle, ce qui lui valut d'être exclu pour paresse. Il fut pendant deux ans apprenti dans la conception scénique. C'est là qu'il développa son goût pour les grandes surfaces qui devinrent une caractéristique de nombreux travaux ultérieurs.
En 1904 et 1905, il produisit ses premières peintures: des paysages et des fleurs. Obnubilé par les cathédrales, il entreprit, à partir de 1907, un travail conséquent sur les monuments de la ville de Paris.
Influencé par le cubisme, il réduit son panel de couleurs, jusqu'à la quasi monochromie. Petit à petit, il réintroduit la couleur sous l'influence de son épouse. Dans les années 20, il diversifie son travail en se tournant vers les arts décoratifs, ou même les décors de films.
Le couple DELAUNAY fut très lié à un groupe de poètes et de peintres tels Apollinaire, Aragon, Cocteau, Breton, Tzara, Kandinsky, Macke ou encore Léger.
Né à Aurillac (France), en 1967, partageant son temps entre Montréal (Canada) et Beynac (Périgord, France), où se situe son atelier galerie "Les Enfants Terribles”, Jean-Arthur se lance très jeune avec passion dans le monde de l'art. Inspiré par l'école provençale, son travail sur la lumière et les contrastes l'amène à concentrer son énergie sur la matière et les reliefs.
Le couteau lui permet de saisir l'ambiance d'un détail. Sa palette, aux couleurs maritimes soulignées de tons chauds, vous fait respirer l'air du large.
Une touche contemporaine s'ajoute à son style méditerranéen.
Site www.lepeintre.fr
Gregory Dubus est un artiste Français spécialisé en abstraction géométrique qui produit des œuvres méticuleuses, intemporelles et colorées, composées principalement d’une multitude de structures et de compositions triangulaires, d’où le terme ‘Triangulism Art’ qu’il utilise lorsqu’il parle de cette forme géométrique dont il fait l’éloge.
Analyser ses compostions architecturales complexes nécessite du temps, de la patience et de l’effort afin d’y découvrir toute leur richesse. En cela, elles sont une invitation au voyage émotionnel donnant l’opportunité à son observateur d’atteindre un état de relaxation et une paix intérieure, comme c'est le cas lorsque l'artiste peint.
L’artiste est membre d’une galerie d’art reconnue aux Pays-Bas et il a reçu de nombreux prix artistiques tels que ‘Finaliste de l’artiste de l’année 2018’ par une fondation d’art internationale, le 5eme prix du public pour une de ses œuvres lors de la Biennale d’art de Florence (Italie) et il a fini finaliste du ‘Global Art Awards’ à Tokyo en 2021. Une de ses œuvres est aussi visible dans la collection permanente du musée ‘Geometric and MADI Art’ à Dallas (USA).
Pour en connaitre plus sur l’artiste et ses œuvres : www.gregorydubus.com
Michel FOUR est né à Aurillac en 1945. Il multiplie les expositions en France et à l'étranger, ainsi que les sujets d'étude et les thèmes d'inspiration. De ses œuvres se dégage toujours l'importance capitale du dessin. Venise est une évocation, une invitation au mystère et au voyage du corps et de l'esprit. La composition chargée de symbolisme ne laisse entrevoir qu'une gondole et des masques, un paysage inachevé. Pourtant, c'est toute notre intégrité physique, intellectuelle et sentimentale qui se trouve transportée par cette vision. Le rouge, le blanc et le noir fusionnent avec éclat, nous plongeant résolument et avec force, dans un autre lieu, une autre ambiance, une autre dimension.
L’art de GAUGUIN est un art « compliqué et primitif, clair et obscur, barbare et raffiné » écrit O. MIRBEAU. Sa première expérience primitive dans l’île de Tahiti dure de 1891 à 1893. Malgré toute une série de difficultés imprévues, il découvre avec bonheur un milieu vierge, non corrompu. Il chante sur sa toile la joie d’une vie simple et pure dans la lumière aveuglante du ciel ou dans l’ombre chaude d’une végétation luxuriante ; il chante la sensualité des corps exubérants et frais comme des fleurs ou le mystère des esprits qui planent sur la tribu. Ses harmonies chromatiques qui cherchent à exprimer symboliquement une dimension spirituelle, sont d’une richesse somptueuse, et la forme, d’un synthétisme absolu. Ces toiles ne sont pas simplement exotiques, mais révèlent l’influence de l’art maori.
Regards sur la peinture, éditions FABBRI.1988.
Après un Bac Médico-social, Valérie Gendre se dirige vers un DEUG en Arts Plastiques. Une formation de l’Ecole Boulle lui permet d’acquérir et de maitriser entre autres des techniques de composition et de fresque à l’ancienne.
Depuis 2017, elle s’investit dans le monde associatif en participant à l’organisation et à la programmation de la Galerie d’Art « L’Epicerie » à Maurs, dans le sud-est du Cantal.
Sa démarche artistique : Déséquilibres picturaux jusqu'au désordre..., présence forte de matières, de grains, d'épaisseurs,de pleins, de vides et de ruptures, dans un registre coloré profond,sourd, grave.Une déclinaison de collages, de superpositions, de hasards pour un univers plastique insolite.
Son travail est visible sur https://atelier147.jimdofree.com/
Jean-Marie GUINY est né à Versailles le 3 mai 1954. Etudiant au lycée Jules Ferry en 1974, il débute ses premiers dessins animaliers à l'encre de chine et étudie la gravure sur cuivre à l'acide et en pointe sèche. Cavalier, amoureux de tauromachie, il entretient un rapport particulier aux chevaux, voyage pour les étudier et s'en inspirer. En 1977 il se lance dans la gravure et sera alors édité en France et à l'étranger. Après avoir travaillé dans les plus grands ateliers parisiens aux côtés de MIRO, TOBIASSE, ALECHINSKY, COIGNARD… aujourd’hui, il se consacre à la sculpture. Force des lignes, équilibre des masses, puissance du mouvement définissent les œuvres de Jean-Marie GUINY. La dynamique du trait nous entraîne au cœur même du souffle de la vie, à son essence.
Wassily KANDINSKY naît à Moscou le 4 décembre 1866. La ville le fascine dès sa petite enfance. Il est sous le charme de ses couchers de soleil violets, de ses cieux fantastiques, de sa féerie de couleurs. Il écrira : "Comme le final puissant d'un orchestre gigantesque, Moscou résonne, victorieuse. Le rose, le lilas, le jaune, le blanc, le vert pistache, le rouge flamboyant des maisons et des églises y chantent leur partition avec l'herbe d'un vert incroyable... la neige... l'enceinte des murs du Kremlin rouge...". Moscou devient la source inépuisable de l'inspiration de l'artiste.
Et pourtant dès son jeune âge, il vagabonde autour du monde. Il a besoin de travailler en groupe et fonde entre autres "Der blaue Reiter" (le cavalier bleu) avec Franz Marc. Lorsque la guerre éclate, il retourne en Russie. La Révolution lui offre des charges officielles importantes. Il crée et installe de nouveaux musées dans tout le pays. En 1921, il enseigne au Bauhaus. En 1933, Wassily et sa femme Nina s'expatrient vers la France, à Neuilly. Ils recréent autour d'eux un cercle d'amis : Arp, Miro, Breton, Duchamp... La France lui accordera la nationalité en 1939 et il y restera jusqu'à sa mort en 1944.
Avec son ouvrage "Du spirituel dans l'art", il formule avec une grande finesse les bases théoriques du nouveau langage pictural en jetant un premier pont vers l'art abstrait. Peintre, théoricien de l'art et écrivain, homme de culture et philosophe de son temps, il commence son parcours artistique par la recherche sur les couleurs, puis il s'interroge sur la forme, et enfin sur le contenu du tableau. Il arrive à l'art abstrait à travers l'intuition, la sensibilité, et l'analyse.
Hokusai est un peintre, dessinateur, graveur et auteur d’écrits populaires japonais. Il influença de nombreux artistes européens tels que Gauguin, Van Gogh, Monet. A partir de 1800, il signe parfois ses travaux avec la formule Gakyojin, « le fou de dessin ».
Né de parents inconnus, Hokusai est adopté par une famille d’artisans.
En 1778, il intègre l’atelier d’un peintre d’estampes, spécialiste de portraits d’acteurs. A la mort du maître, il quitte l’atelier et connaît une époque de grande pauvreté durant laquelle il étudie les techniques des écoles de Kano Yusen, Tsutsumi Torin et Sumiyoshi Naiki. Il subit aussi l’influence de l’art occidental.
Vers 1795, il illustre le recueil poétique Kyoka Edo no Murasaki qui lui vaut son premier succès.
En 1812, il commence à parcourir le pays et publie deux ans plus tard et jusqu’en 1834, douze volumes de ses innombrables carnets de croquis, d’études originales et marginales.
1831 voit la parution d’une de ses œuvres majeures, la série d’estampes Trente-six vues du mont Fuji, qui lui vaut une reconnaissance mondiale. Il produit aussi plusieurs séries d’estampes qui rompent avec la tradition (cascades, pont, oiseaux, fantômes…). En 1834, il reprend au trait tout son travail sur le paysage et publie les Cent Vues du Mont Fuji.
En 1836, année de grande famine, il survit grâce à la vente de ses œuvres.
En 1839, un incendie dans son atelier détruit les travaux accumulés des dernières années.
Il meurt le 10 mai 1849, en laissant derrière lui 30 000 dessins.
Paul KLEE naît le 18 décembre 1879 en Suisse dans une famille de musiciens.
Il découvre la couleur lors de son voyage en Tunisie, en 1914. Il se rend compte de ce que signifie vraiment l'art de peindre, cette subordination de la matière et des gestes aux sensations que lui procurent la nature et la beauté sublime du paysage.
Durant 5 années il va enseigner au Bauhaus, et ce qui l'intéresse, c'est de découvrir et de formuler les différentes possibilités de traduire la nature, de la saisir sous tous ses aspects, anatomique, physique, transcendant, cosmique. Il veut "pénétrer l'intérieur et non refléter la surface". Il cherche un rapport dynamique entre lui et le tout, il crée des images, qui tout en s'éloignant de la réalité visuelle que nous connaissons, ne la falsifient jamais, ni ne la déforment. Ses inventions les plus incroyables et les plus abstraites sont le fruit et l'expression d'un travail artistique qui se déroule en grande partie dans le subconscient. Le choix des éléments formels, des géométries et des couleurs, des clairs obscurs, la façon de les combiner, de les unir ou de les opposer n'est guère différent de l'idée musicale qui lui trotte toujours dans la tête.
Il nous reste de cet artiste sensible et génial, l'image multiple d'un graveur, d'un dessinateur, d'un peintre, d'un poète et d'un musicien. Mais nous en avons un portrait plus intime et plus familier, celui d'un homme qui aimait la cuisine et les chats. Observateur ironique de la vie, modeste et réservé, Paul KLEE était connu pour son génie.
Fils d'un orfèvre-ciseleur et d'une chanteuse lyrique, Gustav KLIMT (1862-1918) grandit dans un environnement nourri d'ambitions artistiques. Plus que tout autre, il sera l'interprète de la décadence et de la désagrégation d'une société encore très liée au vieil empire austro-hongrois.
Personnage clé de l'Art Nouveau et du symbolisme viennois, il propose un art linéaire, voluptueusement ornemental, luxuriant, sensuel. L'usage qu'il fait de l'or, des matières précieuses, ou de la couleur d'abord nuancée puis vive et lumineuse témoigne de son influence byzantine.
KLIMT fut le peintre de la femme et son ouvre traite toujours des liens entre l'érotisme et la mort. Il dessine les frontières de l'indécent et du morbide. Avec La Jeune Fille, il crée une scène complexe d'une grande sensualité. Les sept figures de la jeune fille sont prises dans un tourbillon ascendant de torses, de bras, de jambes, qui apparaissent puis disparaissent entre les volutes des voiles et des rubans, parmi les décorations des vêtements et les corolles de fleurs. Sur les bleus, les violets, les verts, les jaunes, les orange, les rouges, les corps nus à la peau nacrée se courbent et s'entre mêlent dans un jeu érotique raffiné qui suggère au lieu de montrer, en dessinant une sorte de roue au mouvement perpétuel.
Née à Fécamp, en Seine Maritime, en 1972, K-TIA dessine et crée depuis l’enfance. Après des études publicitaires et l’Ecole des Beaux-Arts de Mulhouse, elle se tourne vers la peinture sur meubles et entre dans l’atelier de Jean-Pierre BESENVAL à Paris. Ses créations sont nombreuses, dans le goût vénitien très prisé des amateurs d’art des XVIIIème et XIXème siècles. C’est alors que ses premières expositions se déroulent. Elle reçoit le prix du jury pour l’ensemble de ses œuvres au Salon International des Arts à Etain en 2004.
Dans le même temps, chevalets, toiles, pinceaux, et tubes de peinture à l’huile dansent dans son atelier où des personnages peu ordinaires prennent vie. Ce sont les Z’amours. Tirés de l’imaginaire, exprimés dans un trait naïf, ils apportent avec eux toute la beauté d’un monde où se côtoient les cheveux bleus, les femmes enfants, ou encore les couleurs chaudes et éclatantes qui symbolisent l’Amour. Hommage ou émerveillement idéaliste ? Peu importe, la vie est si belle !
Jean LABORIE est né à La Roquebrou le 30 mai 1912. Il commence sa carrière par des dessins humoristiques et politiques et travaille la peinture à l'huile jusqu'à sa retraite professionnelle. Là, il change de cap et se lance dans l'aquarelle. « Mon œuvre est l'aventure d'une vie » dit-il. Il est membre de la Société artistique du Cantal, membre de l'Académie Léonard de Vinci, et a largement contribué au développement touristique de son département.
Son but, dans ses œuvres comme dans sa vie, a toujours été de faire aimer son pays, La Roquebrou et le Cantal, et les paysages qu'il affectionne comme la Bretagne et ses côtes.
Paysagiste, il aime les vieilles pierres, l'eau, les monuments. Quelles que soient les œuvres, la justesse dans le dessin, le réalisme des lieux, se marient inlassablement au talent et à la sensibilité.
Autodidacte et amateur dans sa jeunesse, Jean LACALMONTIE devient artiste peintre professionnel à la maturité. Ses œuvres sont toujours d'une grande pureté d'expression, et d'une inspiration sensible et raffinée. Il nous offre tout un panel de thèmes peints originaux et variés, à prépondérance figurative, dans lequel l'aquarelle tient une place privilégiée. L'importance du dessin, la justesse et la force du trait, sous-tendent toutes ses compositions. Ses coloris profonds et lumineux confèrent par eux-mêmes une vie intense aux sujets choisis. Peintre cantalien de renom, Jean LACALMONTIE expose à Paris comme en province une production toujours riche et renouvelée.
Aquarelliste landaise de Vielle-Saint-Girons, Anne LAROSE propose une œuvre peinte d'inspiration variée. Elle se lance là où la conduisent ses coups de cœur et travaille souvent par thèmes : Natures mortes, tauromachie, fleurs, nus, espaces voilés de brume. Elle confère aux lieux ou aux scènes recréées, poésie, délicatesse et sensibilité... Son art est une fenêtre ouverte sur une nature riche, généreuse, épanouie, sur un monde sage où l'homme vit en harmonie avec les éléments qui l'entourent. De ses aquarelles d'une composition toujours rigoureuse, jaillissent la justesse et la force du trait, le souci du détail. Magicienne de la couleur translucide et franche, Anne LAROSE nous conduit au-delà des horizons du rêve. Elle fait jouer l'éclat des pigments sur le papier. Ses touches colorées effleurent lacs, hibiscus, pins avant de se fondre au contact de l'air. L'harmonie des tons, les couleurs puissantes et luxuriantes font vibrer la lumière encore et toujours.
Elève à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris de 1970 à 1973, Christiane Legendre vit entre Paris et le Vexin français, tout en réservant, chaque année, de précieux moments au Sahara, entre Libye, Algérie et Niger. Plasticienne de formation, elle s’attache à capter l’élégance des mouvements des Touaregs drapés de fines étoffes superposées à l’aide des moyens d’expression les plus simples comme le crayon ou l’aquarelle. “Depuis qu’elle a mis ses pas dans ceux des Touaregs, Christiane Legendre s’est faite passeuse des signes du désert. Par ses photographies, ses textes, ses croquis et ses aquarelles, elle nous fait découvrir la délicate sensualité d’une dune, le regard exigeant d’un enfant, ou le geste ancestral d’un nomade. Son œil empathique capte la vérité de ce Sahel doux et rude, chaud et glacé, désert et peuplé, qui nous enveloppe de son immensité et nous assigne à notre place d’humain. Nul doute que Christiane Legendre a trouvé la sienne.” Anne Deville.
Patricia LEROUX est née à Roubaix, en 1955, d’une famille d’artistes. Très rapidement, elle peint au côté de son père, peintre sculpteur. Au départ, elle ne pense pas faire de la peinture son métier, mais suit pourtant une formation artistique aux Beaux-Arts de Hertford, Paris, Lille, effectue des stages avec un maître sculpteur-potier, fait une école d’art mural…et voyage (Martinique, Nouvelle Calédonie, Bali, Tahiti, Les Iles Marquises…).
Professionnelle depuis 1993, Patricia LEROUX souligne sur ses toiles toute la beauté et le rythme insulaire. Dans un explosé de couleurs, sa peinture est généreuse, sensuelle, fantaisiste. C’est une peinture d’expression, liée au quotidien, nourrie par les ambiances, les sentiments, les vibrations de la terre.
Patricia LEROUX expérimente sans cesse de nouvelles techniques, de nouvelles matières, huile, acrylique, collage, stick à l’huile, feuille d’or, sable…Tout est permis : pinceaux, couteaux, doigts…
Elle s’amuse dans le tourbillon des formes toujours en cercle.
Pieter Cornelis MONDRIAN est un peintre hollandais né en 1872 à Amersfoort, et mort en 1944 à New York. Il est reconnu comme l’un des pionniers de l’abstraction.
Son père lui transmet le goût pour le dessin et son oncle l’initie à la peinture. A 20 ans, il entre à l’Académie des Beaux-Arts d’Amsterdam et y reçoit une formation classique. Il peint alors des paysages, des natures mortes et des portraits.
Peu à peu, son style se simplifie et s’épure. Dans ses scènes de nature, les lignes courbes disparaissent et la couleur verte est remplacée par des couleurs pures. Lorsqu’il découvre Braque et Picasso, son œuvre devient de plus en plus abstraite. A partir de 1915, ne peint plus que des compositions géométriques avec des carrés et des losanges, des couleurs primaires, le rouge, le jaune et le bleu sur fond blanc délimitées par des lignes noires horizontales et verticales de différentes épaisseurs.
Dans ses nombreux écrits, il dit souhaiter écarter la nature matérielle au profit de son essence. Il accorde à l’angle droit une signification universelle. Ce qui compte, c’est le rapport entre les couleurs, les dimensions, les positions. « La verticale et l’horizontale sont à l’image de la dualité et des oppositions qui régissent, d’une façon générale, la vie et l’univers, le masculin et le féminin, l’extérieur et l’intérieur, le matériel et le spirituel ». Mondrian définit son système de représentation qu’il nomme peinture néo-plastique. Il travaille à la fois instinctivement et avec une grande rigueur et produit des séries de variations enchainant toutes les possibilités plastiques.
Son œuvre évoluera encore sous l’influence de New York, ville au tracé géométrique si particulier, qu’il rejoindra en 1940 pour fuir l’Europe en guerre.
Si son art a été peu reconnu de son vivant, il est aujourd’hui synonyme de modernité et a été source d’inspiration dans le domaine de la mode et de la publicité.
Manon Mage est une jeune artiste cantalienne. Passionnée de dessin depuis l'enfance, c’est une autodidacte qui trouve son inspiration à travers l’observation des animaux.
Avec des années de pratique du fusain, elle acquiert la maitrise du tracé et la précision du geste. Elle s’applique à traduire une attitude, un mouvement, un regard.
Depuis peu, elle se tourne vers la couleur, avec une préférence pour le pastel sec. Avec ses crayons fins aux pigments hauts en couleur, elle donne de l’éclat à ses créations et plus d’effets aux textures.
Son sens du détail et son attrait pour la belle facture la conduisent naturellement vers des créations fidèles et réalistes.
« Pascal MAGIS est né le 1er avril 1955 à AURILLAC (Cantal), mais c’est à Meyrals, village du Périgord Noir, qu’il passe son enfance. Diplômé de l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Limoges, il se dirige vers la tapisserie. En 1988, il choisit de revenir à son domaine de prédilection : La Peinture. C’est avec les pinceaux et les acryliques qu’il s’exprimera dorénavant. Il vit désormais par le geste et la couleur. Depuis, Pascal MAGIS multiplie avec succès et enthousiasme des expositions en France et à l’étranger.
Comme tous les créateurs authentiques, il possède un feu intérieur qu’il attise inlassablement. Le secret de ses tours ? Il ne le tient de personne ; il l’arrache tous les jours à ses entrailles. Ses maîtres, s’ils existent, sont invisibles car il ne les copie pas. Rien dans son travail ne rappelle la leçon des grands noms de l’art contemporain.
Sujet à de grandes furies créatrices, il confère à sa peinture d’inspiration non figurative un dynamisme, une fougue, que seules de rares accalmies viennent tempérer. Le spectateur épris de rythme et d’intensité trouve dans cet expressionnisme inédit, composé de champs colorés et de traces gestuelles, matière à s’enflammer.
On l’aura compris, la peinture de Pascal MAGIS n’est pas cérébrale, mais spontanée. Elle laisse une place primordiale à l’improvisation. Pour toutes les œuvres, la méthode d’exécution est identique : dictée par l’instinct. Dès lors, chaque coup de pinceau est un jaillissement, un cri du cœur, un acte de bravoure, une délivrance. Quelque chose venu du dedans que les mots, dans leur infinie diversité, sont incapables de décrire : devant tant d’urgence et tant de force, le verbe ne peut qu’avouer son impuissance. »
Franz MARC est l’un des représentants de l’Expressionnisme allemand. Peintre animalier, graveur, pastelliste, aquarelliste, lithographe, écrivain, il a été le co-fondateur, avec Wassily KANDINSKY, du groupe « Der Blaue Reiter », rassemblement de peintres d’avant-garde.
Son œuvre va du figuratif à l’abstrait. La partie de son œuvre la mieux connue est consacrée aux représentations animalières, où son thème est la force vitale de la nature. Il associe à l’animal des qualités -le bon, le vierge, le beau, et le vrai- qu’il ne rencontre pas chez l’homme. Il occulte toute représentation humaine au profit de l’animal et le paysage n’est plus que l’espace vital dans lequel évolue ce dernier. Il essaie de peindre la façon dont l’animal voit le monde par une simplification formelle et chromatique des choses pour en représenter « l’être absolu ».
Il attribue à chaque couleur une signification : le bleu pour le masculin austère et le spirituel ; le jaune pour le féminin, doux et gai ; et le rouge comme couleur de la violence combattue par les deux premières. Son cheminement du figuratif à l’abstrait se fait de manière très progressive : purification des lignes, fond tu tableau ne représentant plus un paysage mais des aplats colorés, puis libération de la couleur du sujet principal.
Née en 1974 à Marseille, Mamourchka peint à Lyon et expose depuis 1998. Bercée par la musique, l’opéra, le ballet, elle pratique la danse classique, le piano, parle plusieurs langues étrangères et voyage seule dès 15 ans.
Amoureuse de Madrid où elle a séjourné 2 mois, elle est habitée par cette force dont témoigne le flamenco et la corrida : ce sera le choix de ce rouge puissant et énergique.
Voyageuse, elle est inspirée par la diversité des femmes du monde : geishas, japonaises, chinoises, danseuses flamenca, chanteuses cubaines, filles de l’Est ou de Russie.
Selon les coupures en provenance de journaux étrangers, différentes typographies se retrouvent affichées sur ses tableaux.
Ses images expriment le voyage, le mystère et la volupté. La femme avec et sans dessous, la femme sous toutes ses coutures. Entre plaisir et beauté, c’est le début d’une caresse, une caresse pour les yeux.
Hassan MASSOUDY est un calligraphe originaire du sud de l'Irak, parti à Bagdad à la recherche de la peinture et de l'image. En 1969 il entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il en sort en 1975, mais reste à Paris. "C'est une ère nouvelle qui s'ouvre à la calligraphie. Oui, les amateurs d'antiquité et d'exotisme risquent d'être déçus. Hassan MASSOUDY n'est pas le fossile vivant de la vieille calligraphie arabe. C'est un artiste de notre temps. Son art appartient à cette fin du XXème siècle, malgré ses racines millénaires qu'il plonge dans le Moyen-Orient. "Michel TOURNIER. "Sa démarche de calligraphie unit dans son œuvre l'Orient qui le fit et l'Occident qui l'abrite. Au-delà des frontières, cet homme séparé de sa terre mais pas de ses racines, trace les éléments fédérateurs des peuples. Il suspend dans l'espace la trace de la paix et de la liberté. (.)
Lilas VICAIRE".
“Savoir et état d'âme du calligraphe s'orientent, se concentrent et convergent vers le bec du roseau, là naît le point, le mot, sorti de l'encre comme le sang de ses veines. Il se fond tout entier dans son encre pour renaître à l'extrême pointe de son roseau(.)
(.) Parce que le calligraphe habite son art, il s'implique dans sa gestuelle. Il s'envole avec la légèreté d'une lettre ou porte le poids d'une autre. L'expression, pour lui, peut être un grand moment de liberté. Il hurle ce qu'il a à dire, et déverse ses mots”.
Hassan MASSOUDY, Calligraphe. Flammarion. 1986.
Mika est un jeune artiste Vosgien.
“La peinture de Mika est spontanée et naïve. Il navigue entre représentations figuratives (des personnages le plus souvent) et abstraites dans de chamarrées géométries. Au fil de ses expérimentations, en autodidacte, Mika, affirme son style dans différentes directions. Il privilégie le jeu avec des formes pour construire ses personnages, mais aussi le panache de couleurs éclatantes pour donner entrain et gaieté aux scènes de vie qu’il peint. Au-delà de l’aspect visible qui caractérise son dessin, Mika s’efforce de toujours pousser plus loin ses pratiques picturales. Les manipulations de matières par le biais de différentes techniques, l’utilisation du plâtre et de collage donnent relief et consistance à ses toiles ; il pratique même parfois la sculpture proche de l’art brut.”
Pieter Cornelis MONDRIAN est un peintre hollandais né en 1872 à Amersfoort, et mort en 1944 à New York. Il est reconnu comme l’un des pionniers de l’abstraction.
Son père lui transmet le goût pour le dessin et son oncle l’initie à la peinture. A 20 ans, il entre à l’Académie des Beaux-Arts d’Amsterdam et y reçoit une formation classique. Il peint alors des paysages, des natures mortes et des portraits.
Peu à peu, son style se simplifie et s’épure. Dans ses scènes de nature, les lignes courbes disparaissent et la couleur verte est remplacée par des couleurs pures. Lorsqu’il découvre Braque et Picasso, son œuvre devient de plus en plus abstraite. A partir de 1915, ne peint plus que des compositions géométriques avec des carrés et des losanges, des couleurs primaires, le rouge, le jaune et le bleu sur fond blanc délimitées par des lignes noires horizontales et verticales de différentes épaisseurs.
Dans ses nombreux écrits, il dit souhaiter écarter la nature matérielle au profit de son essence. Il accorde à l’angle droit une signification universelle. Ce qui compte, c’est le rapport entre les couleurs, les dimensions, les positions. « La verticale et l’horizontale sont à l’image de la dualité et des oppositions qui régissent, d’une façon générale, la vie et l’univers, le masculin et le féminin, l’extérieur et l’intérieur, le matériel et le spirituel ». Mondrian définit son système de représentation qu’il nomme peinture néo-plastique. Il travaille à la fois instinctivement et avec une grande rigueur et produit des séries de variations enchainant toutes les possibilités plastiques.
Son œuvre évoluera encore sous l’influence de New York, ville au tracé géométrique si particulier, qu’il rejoindra en 1940 pour fuir l’Europe en guerre.
Si son art a été peu reconnu de son vivant, il est aujourd’hui synonyme de modernité et a été source d’inspiration dans le domaine de la mode et de la publicité.
Le thème des coquelicots, tâches rouges sur un lit de vert aux mille nuances, a été traité par Monet de façon répétée (Les coquelicots près d’Argenteuil 1875...).
« Je peins comme un oiseau chante » dit un jour Monet à son ami Geffroy. Ses paroles ingénues révèlent la spontanéité de son geste créatif et l’authenticité de sa vocation artistique. Et pourtant, ce chant « naïf » de Monet révolutionne le cours de la peinture moderne, provoque une coupure irréversible entre ce qui a été peint avant lui et ce qui sera peint après lui.
Monet renonce à peindre ce que nous savons des choses pour peindre de la façon le plus vrai possible ce que nous en voyons. Pour atteindre ce but, il crée une peinture où chaque coup de pinceau est séparé du précédent sans transition. Les peintures de Monet décrivent l’impression d’un moment fugitif, éprouvée au contact direct de la nature. Elles exaltent la couleur qui éclate sur la toile en une myriade de touches fragmentées et rapides, inondent la toile d’une luminosité triomphante qui colore même les ombres.
Monet est le premier qui réalise cet accord instinctif entre l’observation de la réalité et sa transfiguration lyrique qui est le fondement de l’impressionnisme.
Tiré de « Regards sur la peinture » - Monet 1988.
Créative depuis de nombreuses années, Hélène POISSON impulse l’énergie à ses œuvres. Traduisant la vie par le mouvement, tant dans ses danseurs que par les postures équestres, elle aime les défis et dessine là où l’homme et l’animal sont en pleine action.
Elle est passionnée de couleurs chatoyantes, et pour en donner la transparence, privilégie les encres colorées aux peintures à l’huile des débuts. Passant du réalisme à l’abstraction, de la fleur au portrait, du nu aux nuages, elle improvise des envolées où les teintes se mélangent, et où la joie explose en vibrations infinies. Un jour exposant à Londres ou Shangaï, l'autre à peindre dans le Sahara, qui sait ce qu’elle fera demain ?
Nous faisons tous partie d'un monde et nous avons tous le nôtre. Mes toiles sont le reflet du mien.
Un monde, quelquefois plein de couleurs, de mouvements et de partages ; un monde rempli aussi de solitude, de mystère et d’obscurité. Un mal pour un bien, un yin pour un yang. Un équilibre qui se trouve seulement dans le basculement de ces deux parties. La dualité d’une symétrie dans une asymétrie constante. J’essaie de faire ressentir l’immensité de l’espace face à la poussiéreuse espèce humaine ; de faire voyager avec l’abstrait, en réaction à notre imagination quelque peu oubliée.
À l’aide de la technique du «Pouring», qui signifie «verser» en anglais, je verse, je souffle, je chauffe, je tape, j’étale, je superpose, je dessine, et surtout je m’adapte. Ce qui est intéressant dans cette technique c’est qu’elle est à l’image de la vie, incontrôlable. On peut avoir des idées et la diriger, mais on ne peut pas avoir le contrôle.
L’abstrait c’est laisser l’interprétation. C’est laisser nos yeux parler, nos pensées danser. Et comme tout ce que nous voyons, cela change en fonction du point de vue. C’est pour ça que la plupart de mes œuvres n’ont ni endroit, ni envers, ni sens, ni temps ; c’est à vous, suivant votre humeur et votre envie, de décider ce qu’il en est.
https://www.facebook.com/Colorispainting/
L’histoire débute il y a 25 ans. Peintre autodidacte, Sandrine POTELLE se teste à plusieurs techniques, pastel, huile, acrylique … et en 1997, elle devient conseillère vente et démonstratrice dans un magasin d’activités manuelles et de beaux-arts à Bourg-en-Bresse.
Elle se forme en peinture décorative et diversifie son activité. Elle enseigne et propose son savoir-faire en décors sur meubles et objets, relooking de mobilier aux particuliers ainsi qu’aux professionnels.
Elle décline sa technique sur tous supports. Effet d’ombre et de lumière apposée en dégradé, qui donne du relief à ses peintures ; travail du détail qui finalise le motif.
L’Atelier est né en 2004, en plein cœur de la campagne, à Saint-Etienne-du-Bois. Elle voulait un endroit au calme et proche de la nature, un lieu propice à la peinture et à la création, qui lui ressemble et où les gens se sentent bien !
Membre de l’Association des Métiers d’Art de l’Ain, label Origin’Ain en 2020, Artisan d’Art en 2022
https://www.sandrinepotelle.com/
La vie de Raphaël fut brève, mais il jouit d’une gloire incontestable. Elève du Pérugin, il travailla avec acharnement à Pérouse, Florence, Rome, et fut, à la cour des papes Jules II et Léon X, architecte en chef et surintendant des édifices.
Chez Raphaël, tout est calme, harmonie, équilibre, symétrie, ordre parfait et imperturbable, d’une ampleur spatiale et expressive. Chacune des œuvres qui couvrent ses vingt ans de création est une nouvelle découverte dans un siècle qui fut à la fois celui de la naissance, de la crise et de la dissolution de la Renaissance humaniste et classique.
Avec Michel-Ange et Léonard de Vinci, Raphaël fit partie d’une triade inséparable et fondamentale dont les confrontations réciproques marquèrent l’histoire de l’art. Il fut le représentant de la synthèse et l’achèvement du courant artistique de son époque.
Jean, Renoir’s younger son, recounts that it took the artist several years to complete his project. He had several paintings under way, and he was dissatisfied with his sketches of the subject. In the summer of 1881, he finally made up his mind. He told Barbier he was going to get down to work, and Barbier then brought all his followers together.
At the time, Renoir was living in Chatou with Fournaise, who ran an inn popular with boaters and their friends. He began working on “Déjeuner en plein air” on the terrace outside the inn and finished it in his studio.
The meal is over, and Renoir has gathered all his friends and models together. The young girl leaning on her elbows is the lovely innkeeper’s daughter Alphonsine; the girl in the foreground stroking a small dog is Aline Charigot, the artist’s favourite model he would soon marry.
As always in Renoir’s scenes, we get the impression that we could easily join them and become a part of this voluptuous moment. The film-like composition places us close to the characters, who are painted with an extreme realism. It gives the painting great cohesion and presence.
Regards sur la peinture. RENOIR. Editions Fabbri. 1988
Née le 30 juin 1961 à Provins en Seine et Marne, Elisabeth Rougé est douée d’un talent inné pour la peinture. Elle hérite de la sensibilité de sa mère artiste et de la rationalité de son père mathématicien. Informaticienne de haut vol, elle travaillera dix ans pour l’aérospatiale puis autant dans une société informatique. Depuis 14 ans elle est infographiste à Toulouse.
A 18 ans, Elisabeth contracte la passion de la peinture et s’amuse à reproduire des gravures de la Renaissance. Le goût de peindre s’est installé et na la quittera plus : « je peins parce que j’en ai besoin, c’est vital, comme une pulsion. J’y puise mon énergie, c’est ma part de liberté. » Elisabeth réalisera d’autres copies d’œuvres classiques, puis des Klimt, Van Gogh, Gauguin, Modigliani, Andy Warhol, Lichtenstein…
« Je suis optimiste, mes tableaux aussi… » Ses toiles exaltent la joie de vivre.
Epicurienne et modeste, Elisabeth n’a ni le sens des affaires, ni la moindre vanité. Elle ne vend pas et n’a exposé que très rarement « Je ne vends pas, ce n’est pas mon truc. En revanche j’aime faire plaisir à mes proches en offrant mes toiles ».
Henri ROUSSEAU fut un peintre totalement autodidacte, contemporain des Impressionnistes mais admirateur des peintres académiques, qui exposa au Salon des Indépendants à partir de 1886.
En 1863, il s’engage dans l’armée pour 7 ans, ce qui lui permet de rencontrer des rescapés de la guerre du Mexique. Il est totalement fasciné par leurs récits exotiques, par la description des paysages, de la végétation. Le Mexique devient pour lui un mythe et il tentera de transformer son rêve en réalité avec le pinceau et la couleur.
Ses paysages de jungle, entièrement imaginaires, tous peints à Paris, n’ont rien à voir avec les montagnes escarpées du Mexique et le mystère de la forêt tropicale qui abrite les pyramides Aztèques ou Mayas, mais ses visions fantastiques ont une force étrange.
Il aime l’amour, le mystérieux, les voyages et tout ce que l’on ne connaît pas. Il construit ses tropiques avec ce qui le fait rêver : les colonies, les mers lointaines, les sauvages nus, les bêtes extraordinaires…
Il aime le travail bien fait, fignolé. Il affectionne le lissé de la matière sur la surface de ses toiles.
Il aime aussi ce qui brille, qui réjouit, les couleurs gaies contrastées aux noirs veloutés, les fleurs, les fêtes…
Son Art, représentation explicite d’un imaginaire presque infantile, empreint d’une spontanéité sans précédent, dont la naïveté surprend, restera longtemps incompris, mais sera consacré par ses pairs à la fin de sa vie.
Egon Schiele commença à peindre dès 1905, notamment des portraits d’amis ou des autoportraits. En 1907, il rencontra Gustav Klimt qui s’intéressa à lui, et fût pour lui son modèle et son maître. Ils se vouaient tous les deux une grande admiration.
Ses œuvres sont nombreuses et remarquables du point de vue du dessin. Celui-ci est très net, avec un trait marqué, énergique et sûr, parfois même violent. La connaissance du corps humain qu’a Egon Schiele est d’autant plus remarquable qu’il ne fait pas disparaître le squelette sous la chair, il le dessine dans la logique de ses mouvements et postures et lui donne ainsi trois dimensions. Ses portraits et ses nus sont en outre saisis dans des poses insolites, voire caricaturales, Egon Schiele ayant étudié les attitudes de certains déments dans un asile psychiatrique, ainsi que les positions des marionnettes manipulées, ce qui donne cet aspect « désarticulé » propres à certains personnages de son art.
Ses peintures provoquaient et provoquent encore sans doute les spectateurs, suscitant chez eux un certain malaise par leur rapport à l’érotisme et à la mort, mais aussi par certaines couleurs verdâtres de la décomposition.
Après des études fantaisistes et un apprentissage chez un imprimeur de tissus à Mulhouse, il arrive à Paris en 1881. Là il rencontre le Dr Willette, frère du peintre Adolphe Willette, qui l'introduit dans le cercle du Chat Noir de Rodolphe Salis. Il y fréquente Toulouse-Lautrec, Aristide Bruant, Vallotton, Alphonse Allais… Il collabore aux journaux Le Chat Noir et Le Mirliton, illustre des chansons de Paul Delmet ou de Jean Richepin, et le recueil "Dans la rue" d'Aristide Bruant. En 1885, il réalise sa première affiche Trouville sur Mer. Il contribuera, grâce à un style très personnel, au développement créatif de l'art de l'affiche en France. Artiste engagé, proche des communistes et des anarchistes, de Zola et des naturalistes, il dénoncera à travers son art, l'insoutenable misère des soldats et des civils durant la guerre de 14-18.
Tatieva est née à Grenoble en 1965. Artiste peintre autodidacte, elle peint et écrit depuis l’enfance. L’acrylique se prête à tous ses caprices et elle s’amuse à mêler des couleurs hors du champ codifié de la roue chromatique. Elle accumule jusqu’à 20 lavis de couleur pour obtenir la luminosité recherchée. Tatieva s’expose au regard des autres depuis l’été 2003, tant par des expositions que par l’édition d’affiches et de cartes d’art.
Un air de Japon souffle avec Geisha. Un monde étonnant et exotique entoure ces demoiselles qui tiennent compagnie pour un moment à un homme, lui proposant chant, danse, cérémonie du thé, calligraphie, comédie, conversation et sourire. Rien de plus, rien de moins. Elles portent un kimono élégant et luxueux dont la ceinture est nouée dans le dos, contrairement à celui des prostituées nouées sur le ventre.
Le motif de la nuque, la peau nue et troublante, permettent de souligner la grâce et la fragilité de cette geisha. Chance, prospérité et longévité sont évoqués avec la présence des carpes Koï et les symboles feng-shui des couleurs liées aux sentiments et aux énergies.
Lucienne THULIEZ est née le 6 août 1940 dans l'île de la Cité à Paris. Elle effectue des études artistiques à l'atelier de peinture Sornas à Paris après des études supérieures, puis fréquente pendant dix ans l'atelier d'académie des Beaux-Arts du Raincy.
Parallèlement, elle découvre en 1973 la peinture sur soie dans les ateliers de la CAF du Raincy. Elle effectue un complément de formation sur la technique du BATIK en Indonésie à Bali.
Elle se tourne résolument vers la peinture sur soie et son enseignement dès 1978. Elle crée et dirige sur un peu plus de vingt ans consécutivement : l'atelier « L'Art en soie et laine » de Villemomble, puis l'atelier « Artisoie » à l'espace du jardin anglais du Raincy.
Elle reçoit la distinction de Meilleur Ouvrier de France en 1991 en peinture sur textiles, en présentant trois tentures murales sur toile de soie sur le thème des saisons, dont une sera ensuite réalisée en tapisserie d'Aubusson.
Son objectif est de faire reconnaître en France la peinture sur soie comme un Art à part entière.
" Née au pied de la butte Montmartre, Christine TISON albertvilloise d’adoption, se laisse porter par ses rêves au gré des balades en montagne, en symbiose avec la nature. Elle aime prolonger spontanément ces moments complices dans l’atelier, entre fleurs des jardins, iris, tulipes ou coquelicots des champs sculptés au couteau dans la matière vivante sur le lissé d’un fond blanc lumineux. Dans la libre envolée du couteau, ses bouquets de gaieté dégagent à la fois une impression de force et d'énergie mâtinée d’une frémissante légèreté. […] Toujours le cœur en vacances, elle balance entre la curiosité d’un esprit vagabond et le vague à l’âme de l'âme. Bouquetière, joaillière d’aventure, Christine TISON, Médaille d’Or en salon international, Prix Master à New-York, s’évade souvent dans ses sujets… "
Jean-Louis AVRIL
En 1886, Henri de Toulouse-Lautrec fait un choix sur lequel il ne reviendra pas : Il quitte la maison paternelle d’Albi et se transfère à Montmartre dans un atelier où il habitera jusqu’en 1887. Il connaît bien le petit peuple de ce quartier, les ouvriers qui s’oublient dans le vin au bistrot, les filles des maisons closes, les danseuses qui s’exhibent dans les cabarets, et les vedettes de ce spectacle populaire comme Jane Avril, Yvette Guilbert, où le chansonnier Aristide Bruant. Il les peint tous avec une grande humanité et un respect absolu. Il saisit ce qui fait vibrer chacun d’eux et ce qui les rend uniques. C’est en 1891 qu’il commence à concevoir des affiches dans un style synthétique et puissant, pour le Moulin Rouge tout d’abord. Ce fut le créateur le plus audacieux, le plus profond, le plus innovateur, et le plus prolifique, d’affiches et de lithographies de l’époque, plus de trois cents au total.
Hélène Vandel est une artiste au trait reconnaissable entre tous. Hélène puise toujours son inspiration dans la peinture, un art qu'elle pratique depuis de longues années. Son œuvre est surprenante. Ses toiles nous emmènent souvent dans un tourbillon, inspiré par la nature, mais une nature agitée, tourbillonnante, où les couleurs chatoient et les sujets fusionnent se confondent. Une œuvre qui vibre et interpelle, souvent aux portes de la peinture abstraire, entre l'ombre et la lumière.
Vincent VAN GOGH (1853-1890), précurseur du fauvisme et de l'expressionnisme, entre de son plein gré, en 1889, à l'asile Saint-Paul de Mausole, près de Saint-Rémy en Provence à la suite de sa dispute avec Gauguin et du départ de celui-ci. Pendant cette période il peint avec acharnement et espoir. Les périodes de dépression et d'activité artistique étaient bien distinctes et dans sa rage de création, on devine la volonté de rattraper le temps perdu. Ses accès de folie et ses hallucinations ne laissaient pas de traces dans son ouvre.
Une de ses premières compositions à Saint-Rémy est « les Iris ».. Toute la toile est recouverte de cette savoureuse exubérance de la nature.
Le bleu profond des fines corolles offre un contraste violent avec le vert froid des feuilles formant un bandeau horizontal. La couleur chaude de la terre fixe bien les plantes en bas et est reprise dans les tonalités des fleurs à l'arrière-plan. Le vert clair rehaussé de touches jaunes du champ au fond ajoute à l'éclat intense des iris. S'opposant à cet ensemble multicolore, une grande fleur blanche se détache du tableau. La subdivision de la toile en larges taches colorées de formes différentes évoque la luminosité d'un début d'été.
Le souci primordial de VAN GOGH à cette période est de se rapprocher le plus possible de la nature et de pénétrer la vie aussi profondément que possible. La composition de cette toile en témoigne. C'est comme si le peintre s'était agenouillé devant ces fleurs d'une couleur pure, une couleur qui vit d'elle-même, qui rend visible et palpable le principe de vie.
Celui qui peint les routes, les façades rocheuses, ou des bus urbains, un jardin extraordinaire à Epernay ou la plus grande toile du monde à Villeneuve d’Ascq.
Une sorte de détourneur du Land-Art, l’un des copains de Brassens. Il ne pouvait échapper ni au parapluie, ni au jazz, évocation d’amitiés, hommage indirect à Marciac, chant de vie de cet auvergnat nomade qui appréciera de faire un bout de chemin avec vous…
Vincent est né le 10 août 1974 à Aurillac, dans le Cantal, un feutre à la main et des « p’tites ailes » dans la tête. Il rêvait d’une carrière d’aviateur professionnel, mais un diagnostic ophtalmologique tua net le rêve dans l’œuf. Vincent découvrit André Franquin, Victor Hubinon et Jean-Michel Charlier (ces deux derniers étant dessinateurs de BD et pilotes !) dans les vieux albums de Spirou de son père ; Et le feutre prit le pas sur les « p’tites ailes ». Vincent reviendra à l’aviation et cela se passera par le dessin. Quoi de mieux que les repérages pour approcher des gens, des machines incroyables, voler et aller traîner dans les hagards !!!
Infographiste 3D, modeleur-animateur, Vincent réalise en 2002/2003 ses premières planches de BD dans le fanzine Le Cochon Dingue et dans la revue Expérimental. En 2004, il réalise des planches de BD et d’illustrations mensuelles destinées à la revue Aviasport, dans laquelle il dessine encore aujourd’hui. En 2005, la BD devient une activité principale.